La flore des Alpes - s'adapter pour survivre
L’étage subalpin –
Questions découverte
?
Gentianes
Asters
Edelweiss
Marguerite
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Lys martagon
Vivre en montagne n’est pas facile, ni pour l’homme ni pour les plantes… C’est un lieu hostile, où l’on doit se protéger du vent et du froid en hiver, supporter de grands écarts de température et les violents rayons du soleil en été. Parfois, le sol n’est constitué que de pierres et de rochers et l’eau se fait très rare. Les éboulis peuvent déraciner les végétaux qui ne se sont pas bien arrimés au sol, et les animaux herbivores en quête de nourriture sont un ennemi de plus. empty link

Les plantes qui ont choisi de vivre dans ce milieu se sont adaptées à ces conditions extrêmes :

- des tiges souvent très courtes pour ne pas plier sous les vents forts (campanule des Alpes). On dit que la plupart des plantes alpines sont naines ou rampantes, plus elles se rapprochent du sol, plus elles sont à l’abri.

- un mode de vie en colonie en forme de coussin pour éviter l’évaporation de l’eau contenue dans les feuilles (saxifrage).

- un manteau de duvet ou de coton les protège du froid mais aussi des fortes chaleurs (edelweiss).

- des ruses pour dissuader les animaux de les manger : les gentianes dégagent une amertume qui repousse les herbivores.

un système de racines très puissant 
pour survivre aux éboulements et aux 
pentes instables : avec une grosse 
racine profonde et pivotante qui 
s’enfouit profondément dans les fissures 
rocheuses (androsace) ou avec de longues 
pousses flexibles pour migrer un 
peu plus loin en cas de 
problème (pétasites). 
Certaines ont associé 
les deux systèmes pour 
plus de sécurité 
(pavot blanc).
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Des plantes menacées par l’homme ?
Si les plantes alpines ont su s’adapter aux dangers du milieu montagnard, c’était sans compter sur la présence de l’humain ! Plusieurs millions de personnes arpentent les flancs des Alpes chaque année, été comme hiver. Aujourd’hui, les pistes de ski quadrillent le paysage, téléphériques et routes goudronnées ont été installés, moteurs et gaz d’échappement sont parvenus jusqu’aux alpages autrefois accessibles uniquement aux alpinistes. Les randonneurs, de plus en plus nombreux, ont souvent du mal à ne pas prélever ces si jolies fleurs et à les remplacer par leurs déchets de pique-nique. 
Tous ces facteurs humains compromettent la survie des espèces végétales alpines et nuisent par conséquent à l’équilibre du milieu montagnard (survie des plantes, des animaux et maintien du sol).
Des plantes autrefois très fréquentes sont devenues des espèces menacées de disparition définitive : lys martagon, edelweiss, le génépi, sabot de Vénus, Daphne mezerum… empty link

Comment les préserver ?
Pour les préserver, la meilleure des solutions est évidemment de savoir les admirer sans pour autant les cueillir ; mais la première étape vers le respect de la nature est de la connaître. C’est pourquoi les botanistes observent, notent, répertorient et énumèrent chacune des espèces végétales qu’ils rencontrent lors de leurs promenades. Tout comme eux, nous devons prendre conscience de la fragilité des écosystèmes et comprendre la valeur et la rareté des espaces naturels alpins.Glossaire.htmlGlossaire_C.htmlshapeimage_17_link_0shapeimage_17_link_1shapeimage_17_link_2
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